Rédiger un plan financier est depuis longtemps une obligation légale à la création d’une entreprise, en tout cas pour les formes juridiques de société les plus courantes. Mais au-delà du strict respect du cadre légal, c’est un outil de projection qui permet d’avoir une vision chiffrée sur les premières années de vie d’une start up.
Les experts-comptables sont donc souvent sollicités pour accompagner les futurs entrepreneurs dans la rédaction de ce document si important.

Nos étudiants du bloc 3 en comptabilité LLN se sont essayés à l’exercice en coachant leurs collègues de bloc 3 en marketing LLN (option Entrepreneuriat et Innovation), ces derniers doivent en effet simuler la création d’une entreprise de A à Z en ce compris les prévisions chiffrées.

Une belle occasion de profiter de la complémentarité de nos formations.

Il est fort à parier que nos futurs diplômés en comptabilité auront au cours de leur carrière de nombreuses fois l’occasion de travailler sur des plans financiers. En effet, le code des sociétés et des associations (CSA), voté au printemps dernier, en a renforcé l’importance, c’est le plan financier qui permettra d’apprécier le niveau d’apport nécessaire à la viabilité d’une SRL pour laquelle la notion de capital a été supprimée, et donc à fortiori de capital minimum de départ. Le CSA précise maintenant explicitement le contenu du plan financier, voilà de quoi encore mieux accompagner les porteurs de projet dans leur réflexion, stimuler l’entrepreneuriat et surtout faire en sorte de créer des jeunes pousses solides et résistantes dans le temps.

Le plan financier doit au moins comporter les éléments suivants:une description précise de l’activité projetée :

  • un aperçu de toutes les sources de financement à la constitution, en ce compris, le cas échéant, la mention des garanties fournies à cet égard ;
  • un bilan d’ouverture, ainsi que des bilans projetés après 12 et 24 mois ;
  • un compte projeté de résultats après 12 et 24 mois ;
  • un budget des revenus et dépenses projetés pour une période d’au moins deux ans à compter de la constitution ;
  • une description des hypothèses retenues lors de l’estimation du chiffre d’affaires et de la rentabilité prévus ;
  • le cas échéant, le nom de l’expert externe qui a apporté son assistance lors de l’établissement du plan financier.

(Source Beci Chambre de commerce et d’industrie de Bruxelles)