Organisée par le groupe de travail Développement durable de la Commission des bibliothèques et services académiques collectifs (CBS) de l’ARES, cette journée d’étude, dont la thématique centrale est la transition écologique des bibliothèque, a mêlé plaidoyer, retours d’expérience et ateliers pratiques.
Le moment fort : la conférence de Raphaëlle Bats (URFIST Bordeaux), qui a plaidé pour un rôle actif des bibliothèques face aux crises climatiques. Avec la notion de vulnérabilité documentaire, elle a montré combien il est crucial de rendre l’information scientifique et technique accessible, compréhensible et mobilisatrice, pour que chacun puisse s’adapter à des changements parfois brutaux. Sa méthode AEIOU (sensibiliser, susciter l’intérêt, permettre de se forger une opinion, comprendre, et le faire dans la joie) a inspiré les participants à repenser leur mission.
Des partages de pratiques
La journée a aussi mis en avant des initiatives concrètes et inspirantes :
- GreenBIUL (UCLouvain), pour des gestes simples au quotidien : éteindre la caméra en visioconférence, utiliser Ecosia, ou installer des fontaines à sirops durables créées par les étudiants ;
- Mobilier durable (ULiège), avec récupération, rénovation et achats responsables ;
- Grainothèque (ULiège), un troc de graines favorisant biodiversité et lien social.
L’après-midi a été dédié à l’action avec des jeux sérieux, des ateliers d’écogestes numériques, des défis collaboratifs comme Ma Petite Planète ou le projet Slowheat ont permis aux participants d’expérimenter et d’identifier des pistes concrètes pour leurs bibliothèques.
Une journée qui a montré que les bibliothèques ne sont pas seulement des lieux de savoir, mais de véritables plateformes pour agir face aux transitions climatiques, entre inspiration, partage et engagement.