Suivre les cours à distance, le rêve de tout étudiant actuel qui semble s’ennuyer sur les bancs de l’école. Pourtant, quand la situation se présente enfin, elle ne semble pas remporter l’unanimité …

Le distanciel, pas si évident que ça

Il faut pouvoir garder le rythme, s’auto-motiver et surtout apprivoiser les nouveaux outils, même pour une génération hyperconnectée, ce n’est pas si évident que ça de se retrouver seul.e face à son ordinateur à longueur de journée. Dans la Libre, retrouvons le ressenti de Justine, étudiante en Comptabilité à LLN. Voyons également comment Sophie Detry, étudiante en 1ère marketing, s’organise.

 

Du positif avant tout

Que ce soit pour l’intervention du Conseil social pour les étudiants en situation précaire ou du BRI (Bureau des Relations Internationales) dans le financement des billets retour des étudiants à l’étranger ou encore le dynamisme et la très grande réactivité de nos profs par rapport aux nouvelles méthodes de cours, les étudiants ne tarissent pas d’éloges sur l’EPHEC face à cette situation inédite. « La direction communique beaucoup et tient compte de notre avis », nous dit Florient Pieraert, président du Conseil des étudiants, le Che².

Inquiets malgré tout

Il y a tout d’abord les étudiants en situation précaire qui n’ont pas toute la technique à leur disposition ou qui ne peuvent pas s’isoler pour travailler dans le calme.

Il y a ceux qui ont des difficultés de compréhension et pour qui le distanciel pose un réel problème. Ceux qui se demandent comment pratiquer correctement l’oral de leurs cours de langues comme Charline, étudiante en Marketing à LLN qui s’est confiée à la RTBF.

Il y a la surcharge de travail, bien réelle au début du confinement mais qui devrait s’équilibrer, nous confirme Florient Pieraert.

Tous s’interrogent sur la fin de l’année : comment les examens vont-ils se dérouler ? Qu’en sera-t-il des stages qui n’auront pas pu être maintenus en télétravail ? Comment nos institutions partenaires vont-elles procéder avec les étudiants Erasmus ? Ecoutons Quentin Duchesne, étudiant en fin de cycle en marketing.

 

Il reste des zones d’ombre liées à l’incertitude quant à la durée du confinement, beaucoup de questions auxquelles pour l’instant la direction ne peut répondre. Ce qui est sûr, c’est que l’EPHEC souhaite, autant que faire se peut, maintenir le calendrier académique et réfléchit donc activement aux différentes possibilités d’organisation de la fin de l’année.   En attendant, il faudra que chacun s’arme de patience…